mardi 24 avril 2012

Josef Šíma



 Josef Šíma (francisé en Joseph Sima), est né à  Jaroměř, dans la région de Hradec  Králové , en Bohême, le 19 mars 1891.
En 1902, il y fait ses études secondaires au lycée.
De 1904 à 1909, il continue ses études au lycée de Brno.
À partir de 1909 et jusqu’en 1914, Sima est inscrit simultanément à l'École des arts et métiers  et à l’Ecole supérieure technique, et dès 1911, à l'École des Beaux-Arts où il est élève de Jan Preisler. Il y restera  jusqu’en 1918.
Il découvre alors la peinture impressionniste, la peinture fauve, la peinture cubiste et surtout Cézanne, qui aura sur toute son œuvre une influence durable.
En 1919, il est mobilisé en Slovaquie.


A pool







En 1920, il gagne la France et travaille quelque  temps dans des ateliers de vitraux Mauméjean à Hendaye.
À Prague, il est membre du groupe "Devetsil", fondé en 1920. C'est dans son atelier, cour de Rohan au cœur de Paris, que les réunions du Grand Jeu vont se tenir, jusqu'à l'éclatement du mouvement en 1932. Josef Sima poursuivra sa fréquentation des poètes, travaillant avec Pierre Jean Jouve et plus tard  René Char. Après une longue période de silence, il renouera avec la peinture en 1950, faisant de la lumière le sujet premier de son travail.


Abîme rouge 1968

Il s'installe à  Paris en 1921, en tant que correspondant du groupe et fait la connaissance du peintre et poète dada Georges Ribemont-Dessaignes, des peintres Amédée Ozenfant, Albert Gleizes et Pierre Jeanneret qui sont aussi les collaborateurs de la revue L’esprit nouveau. Il a  trente ans, et c’est déjà un artiste reconnu.
En 1922, il est correspondant de journaux tchèques, dessinateur de robes pour Paul Poiret et de tissus pour Raoul Dufy.
En avril  1923, il épouse Nadine Germain.
Ses œuvres sont exposées en 1925 à Prague. Sa peinture, qui était à mi-chemin d'un fauvisme rude (remorqueurs, quais de la Seine, ponts de Paris (Conflans Sainte-Honorine, 1923), et d'un cubisme déjà teinté de surréalisme (Le Havre, 1923), connaît une courte période constructiviste après la rencontre de l'artiste avec Mondrian, Van Doesburg et les membres du groupe " l'Esprit nouveau " (1923-1925) en tant que correspondant pour l'architecture de la revue d'avant-garde praguoise " Red ".


Gouttes de lumière 1959


En 1926, Josef Sima est naturalisé français. Il fait la connaissance de Jean Arp, André Breton, Max Ernst, Paul Eluard, Philippe Soupault, Michel Leiris, Alberto Giacometti.
C'est à partir de cette même année que Sima commence à exprimer sa personnalité profonde, à chercher en lui-même et dans les souvenirs de ses visions privilégiées (la foudre, la forêt, la lumière prismatique, la clarté d'un corps féminin) les principaux éléments de son œuvre, qu'il reprendra tout au long de sa vie dans une incessante transmutation. À la première exposition du Grand Jeu (1929), mouvement proche du surréalisme, dont le programme tient en deux mots : " Révolution-Révélation ", il montre de curieux paysages figés, " dé-réalisés " (Tempêtes électriques), puis expose en 1930 un ensemble de portraits, dont ceux, inquiétants et fantomatiques, de ses amis Daumal et Lecomte (musée de Reims). Jusqu'à la guerre, il peindra souvent sur des thèmes mythologiques des œuvres oscillant entre l'inspiration surréaliste, comme le Retour de Thésée (1933, musée de Prague) ou Souvenir de l'Iliade (1934, id.), et une aspiration au dépouillement abstrait, plus sensible dans les " Paysages ".
Gouttes de lumière, 1958


 
En 1927-1928, il est l'un des fondateurs du Grand Jeu et le directeur artistique de la revue du même nom. Autour de Roger Gilbert-Lecomte, René Daumal et Roger Vaillant, ce groupe de surréalistes refuse la tutelle de Breton.
Il collabore longuement avec le poète Pierre Jean Jouve : gravures pour Beau Regard (GLM, 1927), Le Paradis perdu (GLM, 1938).
Il demeure étroitement lié à l'avant-garde poétique de Prague et fonde en 1934  le groupe des Surréalistes de Tchécoslovaquie
De plus, sensible aux événements contemporains, il peint en 1937 deux œuvres sur la guerre d'Espagne. Une première rétrospective de son œuvre eut lieu à Prague en 1936, puis, à l'exception de deux toiles, Sima cesse pratiquement de peindre de 1939 à 1949.





 
En septembre 1939, il est mobilisé. Il sera démobilisé en 1940 et s’installera à Nice.
C'est en 1950 qu'il renoue à la fois avec la peinture et avec la nature, reprenant des thèmes anciens — plaines, rochers, forêts — mais comme épurés par une longue méditation ; les Orphée de 1957, apparitions abstraites toutes baignées de lumière, célèbrent le triomphe de celle-ci. Au cours des années suivantes, il réalise une série de peintures présentant dans des espaces abstraits des formes géométriques primaires : triangles, polyèdres, cercles (Ombres grises, 1960, Valence, musée). Plusieurs expositions successives à Paris, des rétrospectives d'abord en France au musée de Reims (1963), ensuite en Tchécoslovaquie (Liberec et Hradec Kralové, 1964) font peu à peu découvrir son œuvre, dont une vaste rétrospective eut lieu en 1968 à Prague, Brno, Bratislava, Ostrava et Paris.




Impasse III 1968


Entre-temps, Sima, renouant avec son ancien métier, redécouvrait le vitrail et composait avec Charles Marcq les vitraux du chœur de l'église Saint-Jacques à Reims.
Tout au long de sa carrière, l'artiste a réalisé de nombreuses illustrations de livres pour ses amis écrivains, Georges Ribemont-Dessaignes, Pierre Jean Jouve, Roger Gilbert Lecomte ou René Char (l'Effroi la joie, 1971). Ses œuvres figurent dans les musées de Paris,Grenoble, Reims, Lyon, Rouen, Saint-Étienne, Prague, Brno (République Tchèque), Bruxelles, Vienne, Lausanne et dans de nombreuses collections particulières. Une rétrospective a été consacrée à l'artiste à Paris en 1992.
Il meurt à Paris le 24 juillet 1971.


Sima, Portrait de René Daumal, huile sur toile, 1929.

Dessin original à l’encre signé. Circa 1928

La chute d'Icare


Le muet incendie de mémoire 1968


 
 « Stop mais que quand un bruit de verrou qu’on pousse ou mieux de verrue qui pousse coincée dans l’illusoire Sandwich du Temps et de l’Espace la dernière image réintègre le Point-éternel-en-son-propre-intérieur-volant feue Poésie et feue Peinture désincarnées flamberont dans le mystère nu mais lyrique du FAIT LYRIQUE alors seul entre tous il n’était pas dépaysé Joseph Sima stop »
Roger Gilbert-Lecomte



A visiter:




Paysage à l'obélisque 1930
L'oeuf 1927
Paysage au triangle 1932

Extrait de « La peinture de Josef Sima ou le sang des astres » de Marie-Hélène Popelard (éditions « le bois d’Orion 2008)
« Je ne peins jamais sans réfléchir d’abord à des problèmes de composition.
   Evidemment cette mise en place n’est qu’une ossature autour de laquelle se construit le tableau et il doit se construire comme s’il était improvisé. C’est ce qui est admirable dans la peinture chinoise : tout est réfléchi pendant très longtemps et finalement la peinture se fait librement comme dans l’instant. Ce souci doit être majeur pour le peintre sinon il risque de sombrer dans l’intellectualisme. »
Josef Sima, « Entretien avec Jacques Henric », Lettres Françaises, 13 novembre 1968.

St Jacques

mardi 3 avril 2012

Félicien Rops


Félicien Rops est né à Namur le 7 juillet 1833. C’est un artiste belge, peintre, aquafortiste, dessinateur, illustrateur et graveur.
Félicien Rops est le fils unique de l'industriel Nicolas-Joseph Rops et de Sophie Maubille.
En 1849, à la mort de son père  Félicien Rops  passe sous la tutelle de son oncle Alphonse, échevin à Namur. Il est renvoyé du Collège des jésuites où son goût de la caricature s’exerçait au détriment de ses professeurs et de ceux de l'Athénée de Namur.
En 1851, il est inscrit à l'Université libre de Bruxelles, pour une candidature en philosophie préparatoire au droit. Après une première carrière de caricaturiste au journal Le crocodile, Rops illustre notamment les livres de son ami Charles de Coster, dont la Légende et les aventures d'Uylenspiegel (1866).
 En 1852, Rops est fiancé à Charlotte Polet de Faveaux, fille d'un juge au tribunal de Namur.
En 1854, à sa majorité, il dispose de la fortune de son père.

 En 1856, il fonde avec Charles De Coster L'Uylenspigel, journal des ébats artistiques et littéraires. C'est à cette époque qu'il produit nombre de ses lithographies. Défenseur convaincu d'un art libre, il participe à la création de la Société Libre des Beaux-Arts dont il devient vice-président en 1868. Il y côtoiera Louis Artan, Théodore Baron, Constantin Meunier et participera à l'essor du Réalisme belge. Il accueille au château de Thozée, demeure familiale qui lui vient de son épouse Charlotte, nombre d'artistes. Baudelaire est de ceux-là.
En 1857, il épouse Charlotte Polet de Faveaux.
En 1858, nait son fils Paul et en 1859, sa fille Juliette.
En 1862, il séjourne à Paris. Rops est rapidement attiré par la capitale  où il passe plusieurs mois par an. Il se passionne pour la technique de l'eau-forte dont il deviendra un virtuose.
En 1865, sa fille Juliette décède.
 Féru de botanique, il s'y adonne en compagnie de l'éditeur français Auguste Poulet- Malassis, exilé à Bruxelles de septembre 1863 à mai 1871. Pour celui-ci, il réalise les frontispices des Bas-fonds de la société d'Henry Monnier (1864), du Diable au corps d'Andrea de Nerciat (1865), des Épaves de Charles Baudelaire (1866), des Jeunes France de Théophile Gautier (1866), de Gamiani d'Alfred de Musset (1866) ou encore de Point de lendemain de Vivant Denon (1867).
La bataille des sexes dans des temps préhistoriques
Rops est aussi membre de la Société des Agathopèdes et membre fondateur à Bruxelles de la  Société internationale des Aquafortistes en 1969.
Ami de l'archéologue Maurice Hagemans, il voyage avec lui en Suède et en Norvège en 1874. Il dessine ou peint également sur les bords de la Meuse, du Danube, à Barbizon, à Monte-Carlo, en Espagne ou en Algérie.
Son succès l'ayant amené à Paris, il y illustre les œuvres de Jules Barbey d’Aurevilly, de Joséphin Péladan, de Félicien Champsaur, de Stéphane Mallarmé ou de Paul Verlaine. En dépit de ces collaborations, le caractère érotique  d'une partie de son œuvre obère sa reconnaissance publique.
Ses œuvres, envoyées dans les salons font toujours de retentissants scandales. Félicien Rops, le satanique !
Son iconographie le rapproche des Symbolistes, ses sujets sont souvent repris de la littérature.
Il fut remarqué avant 1870 par Baudelaire qui écrira :
"Ce tant folâtre Monsieur Rops
Qui n'est pas un grand prix de Rome
Mais dont le talent est grand comme
La pyramide de Chéops".






Diaboli virtus in lombis 1888




Il est connu pour ses dessins anticléricaux ou luxurieux.
Huysmans affirma que Rops "a célébré ce spiritualisme de la Luxure qu'est le Satanisme, peint, en d'imperfectibles pages, le surnaturel de la perversité, l'au-delà du Mal".
Péladan l'adulera ; il voit dans ses œuvres : "le poème de la possession de la femme par le Diable, où Rops s'élève jusqu'à Dürer, en étant plus Rops que jamais".
On croyait beaucoup au Diable à l'époque !
Il était libertin, polygame, athée mais il connaissait le vocabulaire de la religion et de la mythologie ; il crée une mythologie du péché. Son type de femme fatale, il le trouve dans les rues, les maisons closes.
On trouve dans ses dessins des femmes bien sûr mais aussi des sphinx, serpents, croix, masques, têtes coupées, anges, squelettes...
 Divorcé en 1875, il vit dès lors avec les sœurs Léontine et Aurélie Duluc, créatrices d'une maison de couture, qui sont ses maîtresses depuis 1869. En 1870, Léontine donnera naissance à une fille, Claire. Il entretient par ailleurs de nombreuses liaisons amoureuses. Rops effectue de nombreux séjours à la côte belge et dans les Ardennes.
En 1879, il voyage en Hongrie, en1880 en Espagne.

La buveuse d'absinthe

Entre 1885 et 1887 ce sont des  voyages aux Etats-Unis et au Canada pour établir un réseau d'exportation des créations de d'Aurélié et Léontine Duluc.
Félicien Rops est avant tout un dessinateur ; il utilise à sa façon différentes techniques toutes ensembles, les crayons (dont de couleurs), le pastel, la détrempe, la gomme ; les dessins les plus prestigieux sont : L'Attrapade, Le Bouge à Matelots, La Tentation de Saint-Antoine, La Dame au cochon- Pornokrates (1879).
Félicien Rops écrit à propos de cette œuvre : « Ma Pornocratie est faite. Ce dessin me ravit. Je voudrais te faire voir cette belle fille nue chaussée, gantée et coiffée de noir, soie, peau et velours, et, les yeux bandés, se promenant sur une frise de marbre, conduite par un cochon à « queue d'or » à travers un ciel bleu. Trois amours - les amours anciens - disparaissent en pleurant (...) J'ai fait cela en quatre jours dans un salon de satin bleu, dans un appartement surchauffé, plein d'odeurs, où l'opopanax et le cyclamen me donnaient une petite fièvre salutaire à la production et même à la reproduction. » (Lettre de Félicien Rops à H. Liesse, 1879.)
Le sacrifice 1882

Quelques commentaires parmi d'autres suivent l'exposition de l'œuvre : « Certains voient en ce cochon à la queue dorée l'image de la luxure et du lucre pilotant la femme, qui n'a pour seule excuse que son aveuglement; d'autres y perçoivent l'image de l'homme, bestial et stupide, mené en laisse par la femme. Cette image du cochon, comme celle du pantin ou du pierrot, est partagée par bien des contemporains de Rops.»
« Avec Pornokrates, nous assistons à l'avènement en art d'une femme contemporaine, arrogante, parée, impitoyable que glorifie Rops.»
Félicien Rops est également un graveur de talent utilisant les techniques telles que la gravure à plat, la  lithographie, la gravure en creux (l'eau-forte), la pointe sèche (l'aquatinte), la gravure de reproduction (l'héliogravure). Parmi ses gravures les plus connues figurent La Peine de mort, L'ordre règne à Varsovie, La Médaille de Waterloo, La Buveuse d'absinthe, La Grève, Pornokrates ou Mors syphilitica.



Le rideau cramoisi


Rops définit ainsi sa démarche artistique, en maître de la Femme et du Désir : « Je tâche tout bêtement et tout simplement de rendre ce que je sens avec mes nerfs et ce que je vois avec mes yeux, c'est là toute ma théorie artistique. J'ai encore un autre entêtement, c'est celui de vouloir peindre des scènes et des types de ce XIXe siècle, que je trouve très curieux et très intéressant; les femmes y sont aussi belles qu'à n'importe quelle époque, et les hommes sont toujours les mêmes. De plus, l'amour des jouissances brutales, les préoccupations d'argent, les intérêts mesquins, ont collé sur la plupart des faces de nos contemporains un masque sinistre où l'instinct de la perversité, dont parle Edgar Poe, se lit en lettres majuscules ; tout cela me semble assez amusant et assez caractérisé pour que les artistes de bonne volonté tâchent de rendre la physionomie de leur temps.».




 
En mars 1885, Rops, au même titre qu'Anna Boch, est admis comme membre du Groupe des XX en remplacement de Frans Simons et de Théodore Verstraete, tous deux démissionnaires. Rops avait participé au premier salon annuel des XX en 1884 en tant qu'artiste invité où il avait présenté sa Tentation de Saint-Antoine.
En 1888, il fait la connaissance à Paris d'Armand Rassenfosse et en 1892 celui-ci le  présente à Auguste Donnay.
Sa  vue commence à baisser en 1892 mais il reste actif jusqu'à son décès. Sa correspondance avec ses amis est d'une érudition et d'une verve étincelante.
En juillet 1893, Rops séjourne à Liège et rend visite à son ami Armand Rassenfosse, à qui il remet son testament et qu'il désigne comme co-exécutaire testamentaire.


Un musée lui est dédié à Namur, sa ville natale. On peut également visiter à Mettet, le château où il vécut avec Charlotte Polet de Faveaux.

La tentation de St Antoine 1878


Une notice importante lui est consacrée dans le Piron, le dictionnaire des artistes plasticiens de Belgique des XIXe et  XXe siècles.
Pleine de verve et d'humour, empreinte de sensibilité, l'abondante correspondance de Rops (entre 4000 et 5000 lettres dont un grand nombre de lettres illustrées), s'inscrit parmi les plus originales du XIXe siècle. La qualité d'écriture également donne à sa correspondance le statut d'œuvre à part entière.
Cette correspondance est conservée en grande partie à la Bibliothèque royale de Belgique, au Cabinet des Manuscrits. Le musée provincial Félicien Rops à Namur a entrepris le projet de la publier intégralement de façon chronologique.
 Les huiles de Félicien Rops sont pour la plupart à rattacher au Réalisme, qui dépeint la nature non plus selon les canons du Classicisme, mais avec la lumière et les couleurs telles qu'elles sont. Ses paysages sont exquis et sereins.




Mais c'est dans ses estampes, d'abord des lithographies, puis une multitude d'eaux-fortes, comme dans ses dessins, que s'épanouira le plein talent de Rops. Il crée la "ropsienne", cette "nudité ornée de notre époque" (lettre à son gendre, Eugène Demolder). 'Une femme puissante, souple, langoureuse… Beauté fatale qui lui sert à démasquer l'hypocrisie de la société bourgeoise à travers les mœurs du temps ou simplement à traduire le trouble du désir. Dès 1874, le diable se décide à la rejoindre. Elégant, dandy, complice ou même inspirateur, il lui arrive de prendre les traits de Rops' (comme Ensor le fera lui-même pour le Christ !). De nos jours encore, la force évocatrice et l'audace troublante de ces eaux-fortes érotiques nous ébahissent ; elles nous "parlent" parce qu'elles touchent au plus secret de nos activités fantasmatiques. Je pense que Rops a aimé la femme, même si comme chez les Symbolistes, sa relation est parfois duale, trouble : putain et féconde, et surtout symbole à la fois d'Eros et de Thanatos.

 Réalisme, donc pré-Impressionnisme dans ses huiles surtout. Son œuvre gravé participe en les outrepassant souvent aux audaces, notamment littéraires, du temps. Il a illustré Peladan, "pape" du Symbolisme.
Il est mort à Essonnes (aujourd'hui Corbeil-Essonnes), le 23 août 1898.










Messe Noir


               http://users.skynet.be/bk212103/rops.html